The Power Of Money

avec Kurt & Lis Buehlmann

Actualité

Régulièrement, Kurt Buehlmann nous livre son analyse sur l'actualité économique européenne et mondiale.

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La dîme c'est tout une histoire (témoignage) !

26.01.2016 "Ce message n’a pas pour but de vous dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Je témoigne simplement de mon expérience personnelle durant l’année 2015 où, pour la première fois de ma vie, j’ai payé la dîme chaque mois.

J’ai connu deux extrêmes au sujet de la dîme, à commencer par ce que je qualifie de légalisme où la dîme n’est pas remise en question : il faut payer 10% du salaire mensuel, il n’y a pas de dérogation. Les Églises qui prêchaient cela ne manquaient pas de moyens, elles vivaient même dans une forme d’opulence matérielle (des coussins épais sur tous les bancs, c’est un signe qui ne trompe pas). La question que je me posais alors était : dois-je payer ma dîme sur le brut ou sur le net ? Avant ou après déduction des impôts ? Faut-il la payer sur le 13e salaire également ? Et si je reçois de l’argent en cadeau, dois-je la payer sur cet argent ? Autant de questions issues de ce légalisme, alors j’avais réglé la question en ne la payant simplement pas.

Puis j’ai changé d’Église, et j’ai touché à un autre extrême : aucune obligation, chacun donne selon son cœur. Du coup, l’Église manquait de moyens, et il m’a semblé comprendre que la gestion des finances s’apparentait souvent à un numéro d’équilibriste. Résultat, j’ai décidé de payer ma dîme à ce moment là, pour l’aider. Ainsi, lorsque j’étais sous un système légaliste au départ de ma vie chrétienne, je me sentais libre de ne pas payer, et lorsque je suis entré dans un système libre par la suite, je me suis senti obligé tant ma conscience me travaillait. J’ai donc commencé à payer 10% de mon salaire net. Mais très vite, s’est posé un problème de taille : en calculant le montant dont j’avais choisi de m’acquitter chaque dimanche, j’ai vite calculé, un peu malgré moi, le montant que me coûtait chaque minute de culte. Autant dire que lorsque les minutes étaient gaspillées inutilement, dans des moments d’ajustement du pupitre ou de préparation de la sainte scène, je commençais à trépigner. Au prix où je payais la minute de culte, j’en voulais pour mon argent !

Bien sûr, ce système a craqué très vite et j’ai arrêté de payer la dîme. Définitivement, pensais-je. Parallèlement, j’ai augmenté mes dons à diverses œuvres ou aux pauvres, mais sans calculer de pourcentage, afin de compenser, et de ne pas tomber amoureux de Mammon. Je me suis dit qu’en cumulant les dons à l’année, je me retrouverais peut-être à un montant proche de la dîme. Il est possible que je l’aie atteinte mais je ne suis pas sûr de l’avoir dépassée.

C’est néanmoins plusieurs années après cette expérience que je suis tombé sur une formation donnée par Kurt Buehlmann sur le Top Chrétien, « 40 jours pour révolutionner vos finances » et que j’ai revu une nouvelle fois ma position. http://www.topchretien.com/[...]/

Avant d’aller plus loin, je ne saurais trop recommander cette formation à chaque chrétien, pauvre, riche ou entre deux. Son auteur fait preuve d’un pragmatisme étonnant, associé à une foi étonnante, et le résultat est étonnant. Je n’en suis pas sorti indemne; cette formation a réellement révolutionné la manière dont je gérais mon argent. Son titre, loin d’être une astuce marketing, décrit exactement ce que vous allez y trouver. J’ai également cessé de frauder dans les transports publics (même si je pense que c’est indécent de nous faire payer si cher pour quelques arrêts de bus).

Alors, en mars 2015, j’ai décidé de faire le test de la dîme et de la donner toute l’année, avec effet rétroactif au 1er janvier. Il faut savoir que dans le même temps, j’ai quitté mon travail au 31 décembre de l’année précédente pour me lancer dans une belle aventure entrepreneuriale. Mes revenus sont donc passés à 35% de ce qu’ils étaient en 2014, soit deux tiers de moins. Donner la dîme dans un moment où l’on doit justement se serrer la ceinture, c’était un pari osé ! Mais je m’y suis tenu, tout au long de l’année 2015. Il y a eu trois mois sans dîme, puisque pratiquement sans aucun revenu. Un ami me dit : « C’est facile pour toi de donner maintenant que tu n’as presque rien, mais lorsque ton entreprise fonctionnera et que tu percevras de gros montants, tu changeras de position ! ». C’est à la fois un encouragement profond (il pense que mon entreprise me rapportera de gros montants !) et un challenge pour moi, celui de ne pas m’arrêter en fonction de la taille de mes revenus.
Le bilan de cette expérience, le voici : je n’ai manqué de rien, à aucun moment. J’ai quelquefois passé la ligne rouge sur mon compte, mais tout est très vite revenu à la normale. Il y a eu des moments de mauvaises pensées, je l’avoue, car comme dit la Bible, « le cœur de l’homme ne songe qu’à faire le mal » et bien que nous ayons un cœur nouveau en Jésus, notre cœur de chair se manifeste quand même. Mes mauvaises pensées lorsque je recevais un petit montant juste après avoir effectué le virement sur le compte de mon Église, étaient : « Zut, je vais encore devoir payer la dîme là-dessus ! » au lieu de « Chouette, je vais aussi pouvoir payer la dîme là-dessus ! ». Une autre idée, réjouissante celle-là, était la suivante : nous ne sommes ici que de passage et rien de ce qui est matériel ne nous appartient. A la fin, nous partirons sans pouvoir rien emporter. Dieu nous a placés ici en gestionnaires, nous avons la mission de prendre soin de ce qu’il a mis à notre disposition, que ce soit la nature, les animaux, les gens autour de nous, ou l’argent de notre compte bancaire. Donc, tout cela appartient à Dieu, et pourtant il nous en laisse l’usufruit.

Quand je pense que dans un pays très près du mien, l’Etat réclame jusqu’à 80% de certains gros salaires, et que j’ai le privilège d’avoir un Dieu qui possède 100% de nos salaires mais qui n’en demande que 10%, et sans obligation de paiement ! Et en plus de ça, ces 10% il nous les redonne par la suite, puisqu’une partie de la dîme sert à faire de grandes et belles fêtes (si si, c’est biblique : ).

Durant cette année 2015, des chrétiens, sans rien savoir de ma démarche et sans connaître ma délicate situation financière, sont venus spontanément me rembourser d’anciens prêts, ou me faire un cadeau d’argent liquide pour un ancien service rendu. A côté de ça, j’ai reçu aussi un remboursement inattendu d’une assurance pour un trop payé. J’ai bénéficié de rabais très importants lors de plusieurs de mes achats (fin de série, fermeture de magasins, dernière démarque) ou sur des restaurants (parfois jusqu’à 50% du prix, simplement en réservant futé). On m’a offert des services professionnels là où j’aurais dû débourser une centaine de francs. On m’a proposé de faire un peu de bénévolat dans un concert auquel j’avais prévu de me rendre, donc ce fut une place offerte. J’ai reçu un autre petit remboursement d’une assurance pour un trop payé que je n’ai toujours pas compris, et un cadeau en cash de mon hébergeur internet. A côté de cela, j’ai eu aussi d’horribles surprises financières, comme une facture honteusement exorbitante pour un micro cours facultatif que je croyais gratuit et qui venait en ouverture d’une formation longue déjà réglée. Ou encore ce jeune doué en informatique que j’ai engagé pour faire un site web mais qui, 850 dollars plus tard, n’avait rien fait de ce que je lui avais demandé et m’a livré un résultat totalement inutilisable. Mais rien de bien grave ni d’insurmontable. Mes finances allaient bien, au point que j’ai même pu aider à mon tour trois personnes en difficulté en leur prêtant des montants assez importants, sans que cela ne vienne plomber mon budget. Je termine l’année avec un petit résultat positif, trois fois moins que ce qu’il me reste habituellement, mais d’ordinaire je gagne un salaire plein !

Cette expérience de dîme étant parfaitement concluante pour moi cette première année, je la reconduis donc avec grand plaisir en 2016 et reviendrai faire un second bilan dans douze mois.

Dieu nous invite à le « mettre à l’épreuve, pour voir s’il ne va pas ouvrir les écluses des cieux ». A nous de le prendre au mot !"

Témoignage de D.G., janvier 2016